Les différents types de fans de football

Le sport rapproche les gens issus de milieux différents avec des personnalités qui, dans la vie de tous les jours, ne seraient clairement pas compatibles, autour d’un objectif commun : la victoire. Parce que lorsqu’on prend pour la même équipe, on devient soudainement les meilleurs amis du monde l’instant d’une soirée. Et non, pour plusieurs, ce n’est pas juste un jeu. C’est une religion! Parce que Dieu sait, il y a des fans qui prennent le football très à cœur. À chaque dimanche, la terre s’arrête de tourner et c’est jour du seigneur NFL!

Le fan ultime: Regarder les matchs à la télévision ne suffit pas. Il a des billets de saison, il n’a pas de REER, mais il possède toute la marchandise inimaginable de son équipe favorite. Les lendemains de victoire, il arrive sur le chantier, encore maquillé aux couleurs de son équipe pour être certain que tout le monde sache qu’ils ont gagné. Dans sa tête, il fait partie de l’équipe.

Le gourmand: Il y en a qui se font pousser la barbe durant les séries éliminatoires, lui se fait pousser la bédaine. Jour de match = Festin et abondance. Il devient littéralement Jésus. Il change l’eau en bière et les crudités en ailes de poulet pour le grand bonheur de ses invités.

Le rageur: Lui, tu ne l’invites plus chez toi parce que la dernière fois il a lancé la télécommande dans la télé suite à un botté de la victoire raté. L’avantage, c’est qu’il se sent mal et qu’il te paye la bière à chaque fois que vous vous voyez.

Le gossant: Il ne s’y connaît pas vraiment en football, mais il fait toujours exprès pour prendre pour l’autre équipe. Et quand il gagne, il fait comme si c’était un gros fan et il te pique pour le restant de la soirée.

Le festif: Les soirs où il assiste à un match, il est millionnaire, l’argent n’existe plus. Il faut bien que ça serve à quelque chose une marge de crédit, non? Il a raté les 4 touchés de son équipe parce qu’il était parti acheter de la bière. Et il ne revient pas avec deux bières, mais bien onze, une pour chaque doigt et entre ses dents. Et oui, il call off à la job le lendemain.

Le suiveux social: Lui, il se fout complètement du football. Il accompagne son chum festif parce qu’il sait qu’il va passer une excellente soirée haute en émotions et que sa soirée ne sera pas trop dispendieuse.

Le stressé: Les jours de match, il n’est pas parlable. Dès que le botté d’envoie est fait, il regarde la game debout devant la télé, prêt à chialer contre tous les jeux et toutes les décisions des arbitres. Et ne passe surtout devant pas la télé parce que tu vas te le faire dire sur un moyen temps! Bref, si tu veux avoir du fun, tu ne l’invites tout simplement pas.

L’intense: Il connaît toutes les statistiques de chacune des équipes et des joueurs par cœur. Tu te demandes même s’il a vraiment une job, car c’est impossible de travailler 40 heures par semaine et être au courant d’autant de choses inutiles. “Le quart arrière, quand il fait 23 degrés, un soir de pleine lune et que le taux d’humidité de l’air ambiant est de 56,9%, son pourcentage de passe réussite est de 81,7%.”  Il connaît même le nom du quatrième botteur remplaçant. Et il t’en jase comme si ça t’intéressait. Il connaît son parcours universitaire, le nom de jeune fille de sa mère, sa couleur préférée et ce qu’il a mangé comme déjeuner.

Le crieur: Si tu es timide, ne t’assoie pas à côté de lui. Il passe le match en entier à crier des insultes à l’équipe adverse, il part des “Olé, olé, olé” sans arrêt et quand son équipe marque un touché, bouche-toi les oreilles, car il devient un animal. Et une chance que tu as caché sa grosse trompette avant de partir.

L’arrogant: Il arrive toujours au stade avec le chandail de l’équipe adverse juste pour pouvoir s’obstiner et se chicaner avec les fans de l’équipe locale. Et il adore ça!

Le superstitieux: Il jubile! Septième victoire d’affilée, c’est le fun, mais disons que ça te tente plus ou moins de le réinviter pour le prochain match parce que ça va faire exactement sept semaines qu’il n’a pas lavé son chandail! Et pour en ajouter, la dernière fois, la serveuse s’est trompée et lui a amené un thé glacé au lieu d’une bière. À sa première gorgée, son équipe a marqué un touché à la suite d’ une interception. Donc maintenant, il ne boit que du thé glacé les jours de match. Et le pire là-dedans, c’est qu’il n’aime pas ça le thé glacé! L’avantage, c’est qu’il n’a plus à prendre congé les lundis matins.

Et toi, quel fan es-tu?

Date 10/18/2023
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